Les frémissements du monde
Résumé
Composé de reportages faits dans une vingtaine de pays à des moments de bascule historique, ce récit émouvant illustre la façon dont l’histoire est façonnée par les individus, qui sont en retour transformés par les changements, notamment politiques. Cette ode au voyage et à la découverte a surtout pour fil conducteur une humanité commune qu'Andrew Solomon a découverte dans tous ces lieux et qu’il partage avec humilité, humour et sensibilité. La plume d’un écrivain de talent, voyageur curieux et journaliste à l’écoute du réel, nous entraîne ainsi dans un récit dont on ne peut que sortir grandi d’un supplément d’âme.
Lu par :
Bertrand Baumann
Genre littéraire:
Voyage/exploration
Mots-clés:
Reportage
/
Voyages autour du monde1990-....
Durée:
26h. 17min.
Édition:
Paris, Fayard, 2020
Numéro du livre:
68836
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782213704562
CDU:
910.92
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Comment nourrir un dictateur: Saddam Hussein, Idi Amin Dada, Enver Hodja, Fidel Castro et Pol Pot à travers le regard de leurs cuisiniers
Szabłowski, Witold
Lu par : Bernard Grandjean
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Résumé:Que peuvent dire de l’histoire ceux qui ont cuisiné à des moments clés de l’histoire ? Idi Amin Dada consommait-il vraiment de la chair humaine ? Et pourquoi Fidel Castro était-il obsédé par une vache en particulier ? Qu’est-ce qui bouillonnait dans les casseroles tandis que le sort du monde était en jeu ? Que voyaient les cuisiniers du coin de l’œil, s’assurant que le riz ne brûlait pas ou que le lait ne débordait pas ? Qu’a mangé Saddam Hussein après avoir donné l’ordre de gazer des dizaines de milliers de Kurdes ? Et qu’a mangé Pol Pot à l’époque où près de deux millions de Khmers mouraient de faim ? Enfin, la nourriture a-t-elle influencé leur politique ? Et les cuisiniers, usant de la magie de la nourriture, ont-ils réussi parfois à l’infléchir un peu ? En parcourant quatre continents, des ruines de l’Irak aux savanes du Kenya, Witold Szablowski a retrouvé les cuisiniers personnels de cinq dictateurs connus pour l’oppression et le massacre de leurs propres citoyens : Saddam Hussein en Irak, Idi Amin Dada en Ouganda, Enver Hodja en Albanie, Fidel Castro à Cuba et Pol Pot au Cambodge, et il a écouté leurs histoires autour d’une soupe aigre-douce, d’un pilaf à la viande de chèvre ou de bouteilles de rhum.
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Résumé:"Mon plan, je le pense, était clair, concis, raisonnable. Durant des années, j'avais voyagé un peu partout dans le monde. En Amérique, je vis à New York, avec une immersion de temps à autre dans Chicago ou San Francisco. Mais New York n'est pas plus l'Amérique que Paris n'est la France, ou Londres l'Angleterre. Ainsi donc, je découvris ne pas connaître mon propre pays. Moi, écrivain américain, écrivant de l'Amérique, je travaillais de mémoire, et celle-ci n'est autre qu'un réservoir cabossé, déformé. Je n'avais pas entendu le langage de l'Amérique, humé l'odeur de son herbe, de ses arbres, de son fumier, vu ses collines et ses cours d'eau, ses couleurs et ses qualités de lumière. Je n'en connaissais les changements que par les livres et les journaux. Plus encore, je n'avais pas " senti " le pays depuis vingt-cinq ans. Bref, j'écrivais de quelque chose que j'ignorais et, à mes yeux, un écrivain de ce genre est un criminel"